Actualités

Juin 2023

Rencontres botaniques 2023 – Compiègne (Aisne)

Le Conservatoire botanique national de Bailleul, en partenariat avec l’Office national des forêts (ONF), la Société linnéenne Nord-Picardie (SLNP) et la Société botanique du nord de la France (SBNF), a le plaisir de vous inviter aux prochaines Rencontres botaniques qui auront lieu le vendredi 2 juin 2023 en forêt de Compiègne (Oise), au sein de la Réserve biologique dirigée des Grands Monts.

A cette occasion, je présenterai quelques travaux de l’unité EDYSAN menés sur le massif de Compiègne.

Rencontres botaniques 2023


Janvier 2023

A l’ombre de mon arbre au Collège César Savart Saint-Michel (Aisne)

Une journée autour du microclimat et de l’écologie forestière

Le 23 janvier 2023, je suis intervenu au sein du collège César Savart de Saint-Michel (02) pour les sensibiliser au microclimat forestier et à l’écologie forestière. A l’occasion de cette intervention j’ai pu présenter les activités d’un laboratoire d’écologie (et non nous ne travaillons pas sur le recyclage! en tout cas des déchets ménagers), notre maquette interactive en LEGO et une activité sur la démarche scientifique.

Cette journée a été très riche avec 5 classes qui ont visité cet atelier (6ème, 5ème et 4ème) et de nombreuses interactions!

Merci à Eric Oget et à l’équipe enseignante d’avoir organisés ce moment de partage.

Retour sur l’animation du Collège César-Savart

Novembre 2022

Proposition stage M1: Ecologie forestière et microclimat (pourvu)

Synthèse sur les données existantes et création d’un outil de vulgarisation

Dans le cadre de différents projets menés au sein de l’unité EDYSAN les scientifiques ont pu analyser et décrire le microclimat forestier. Ce projet de stage vise à proposer un simulateur du microclimat sous couvert forestier illustrant ces résultats de recherche.

Ce simulateur fournirait alors un outil très visuel pour sensibiliser à l’impact d’une action de gestion sur le microclimat forestier. Par ailleurs, il ambitionne d’être utilisé pour communiquer et illustrer lors d’une action de médiation et/ou de vulgarisation vers un public non forestier, par exemple au cours de journées de sensibilisation au grand public, comme pendant la Fête de la Science.. L’objectif de ce stage est de réaliser un modèle à base statistique utilisé au sein d’un simulateur du microclimat forestier à destination de divers publics (élèves, étudiants, grand public et forestiers).

Proposition STAGE M2: Interactions pucerons polyphages et plantes invasives (pourvu)

Etude des potentialités de colonisation de pucerons polyphages vis-à-vis de plantes invasives des Hauts de France.

Dans un contexte de biosurveillance des insectes piqueurs suceurs, l’éléctropénétrographie est une technique permettant d’identifier les nouvelles interactions qui peuvent s’établir entre un insecte invasif et une plante locale ou bien entre un insecte local et une plante invasive (Sandanayaka et al, 2017). A ce jour, de nombreuses interrogations subsistent, notamment sur la capacité des plantes exotiques envahissantes à servir de refuge (capacité à se nourrir) ou de réservoir (capacité à se reproduire et établir des colonies) pour les insectes ravageurs provenant des cultures environnantes, en particulier le puceron noir de la fève Aphis fabae et le puceron vert du pêcher Myzus persicae. Nous répondons ici à cette question en comparant la capacité de colonisation de ces deux espèces de puceron entre leur plante hôte (plante d’élevage) et des espèces exotiques envahissantes répertoriées dans les hauts de France. Cette étude permettra d’initier des potentielles connections entre les agrosystèmes de la région avec les plantes exotiques envahissantes à travers des ravageurs de cultures.

Octobre 2022

Proposition STAGE M2: Dispersion des plantes forestières par les engins (pourvu)

Analyse de la dispersion longue distance des plantes du sous-bois par les engins forestiers : agestochorie.

La dispersion est une étape importante dans la vie d’une plante. Chez la plupart des espèces cette dispersion est limitée et la distance parcourue n’est que de quelques dizaines de mètre, voire quelques centimètres chez des espèces forestières. Dans l’étude de la dispersion des plantes, une attention particulière s’est portée sur le transport « conventionnel » passif ou actif des graines par les animaux, le vent ou l’eau (zoochorie, anémochorie ou hydrochorie). D’autres modes de dispersion « non conventionnels », peuvent exister. Nous pouvons citer comme exemple les activités humaines; anthropochorie. Des études récentes suggèrent que les engins utilisés pour la gestion forestière ou les engins agricoles pourraient contribuer à la dispersion d’espèces herbacées forestières sur de longues distances. A notre connaissance, seule une étude précise a été menée sur la capacité de dispersion à longue distance des plantes par les engins forestiers. Il apparait de ce fait important de préciser ce vecteur potentiel de dispersion.